Le 11 des parents

LE ONZE DES PARENTS

Une tendance inquiétante remonte souvent des terrains. Certains parents accompagneraient de moins en moins leur enfant, d’autres n’auraient pas toujours la bonne attitude autour des rectangles verts. Comment, par un comportement adapté, peuvent-ils devenir les meilleurs coéquipiers de leur progéniture ? voici les « onze commandements » pour répondre à cette importante interrogation.

1. Rassurer

L’enfant a besoin de ses parents pour s’épanouir. Les premières séances de l’année sont importantes. Il doit être rassuré et la présence de son père ou de sa mère peut l’y aider. Dans le football d’animation (U6 à U11), la « contrainte » horaire est vraiment minime. Les plateaux sont organisés le samedi après-midi avec des regroupements géographiques.

2. Transporter

L’investissement des parents dans le transport des joueurs est primordial pour le bon fonctionnement de l’association. A chaque début de saison, les clubs doivent organiser une réunion par catégorie pour les sensibiliser sur ce point.

3. Vérifier le sac

Le rôle des parents est de guider l’enfant en lui apprenant à remplir son sac tout seul. Malheureusement, ils le font souvent eux-mêmes pour gagner du temps. Le jeune footballeur doit prendre un certain nombre de responsabilités. Préparer son sac en est une. Pour l’aider, une fiche avec tous les éléments nécessaires, pour s’habiller, pour jouer, pour se changer, peut être affichée dans sa chambre. Une dernière vérification sera nécessaire pour éviter les oublis.

4. Prévenir en cas d’absence

Les parents doivent prévenir les éducateurs en cas d’absence de leur enfant. C’est avant tout une question de respect et de politesse. Aujourd’hui, avec tous les moyens de communications qui existent, il est très simple d’appeler ou d’envoyer un mail pour avertir le responsable. Les coordonnées des responsables doivent être communiquées lors de la réunion « parents » du début de saison.

5. Bien nourrir

La responsabilité des parents est simplement de veiller au repas avant l’activité sportive. Il doit être digeste avec, si possible, une portion de féculents pour permettre à l’organisme de se constituer des réserves énergétiques. Une collation et une boisson sucrée seront offertes à la fin du plateau par le club club recevant.

6. Etre mesuré

Une attitude mesurée est apaisante pour un enfant. Victoire ou défaite, le message doit être le même, avec des encouragements. Evidemment, certains parents, souvent les papas, ne voient pas la chose sous cet angle. Ils s’identifient à leur garçon ou leur fille, vivent le match à leur place en espérant accomplir à travers lui ou elle ce qu’ils n’ont pas réussi eux-mêmes. ce comportement, dont ils n’ont pas toujours conscience, est très néfaste pour le joueur qui subit une grande pression.

7. Respecter l’arbitre

Certains parents doivent apprendre à maîtriser leurs émotions. Comme tout le monde, ils peuvent ressentir un sentiment de frustration par rapport à une décision arbitrale. Cette réaction est humaine. Pour autant, ils ont l’obligation de ne pas l’exprimer devant les enfants qui évoluent sur le terrain. Leur comportement à ce sujet doit être exemplaire et les éducateurs doivent s’en assurer.

8. Rester à sa place

C’est un point fondamental. Les parents n’ont pas à interférer dans les relations entre un éducateur et un joueur. Ils doivent rester à leur place derrière la main courante et, en aucun cas, entrer sur le terrain pour « télécommander » leur garçon ou leur fille comme on le voit parfois. Quand un parent entre en conflit avec un éducateur, l’enfant est le premier à en souffrir. Il est l’otage d’une situation qui ne peut,en aucun cas, lui être profitable.

9. Encourager

Les parents doivent encourager l’équipe dans son ensemble et pas seulement leur progéniture. Personne n’est irremplaçable dans un groupe, même s’il y a toujours des éléments plus forts que d’autres. L’importance du collectif sera valorisée par un tel comportement. Anjourd’hui, on voit parfois des jeunes joueurs talentueux complètement étouffés par le comportement excessif de leurs parents. Une carrière professionnelle fait rêver beaucoup de monde…

10. Aider le club

Beaucoup de parents possèdent des compétences, des relations ou des idées pour donner un coup de main dans le sponsoring, le secrétariat ou tout simplement l’accompagnement d’équipe. Malheureusement, ils ne sont pas assez acteurs de la vie associative. Aujourd’hui, avec les nouvelles technologies, de nombreuses tâches peuvent être accomplies depuis le domicile et elles ne demandent qu’une ou deux heures de bénévolat par semaine.

11. S’investir sur le terrain

La crise du bénévolat touche particulièrement les petites catégories. Certains parents passionnés qui suivent couramment leur petit ont parfois du mal à sauter le pas pour prendre en charge une équipe. Il existe pourtant des modules de formation très courts, organisés par la Ligue et le District, permettant d’acquérir 

les connaissances nécessaires (modules U7, U9, U11). Enfin, il y a de nombreuses tâches qui sont très importantes comme donner un coup de main à l’arbitrage, remplir les feuilles de matches ou tout simplement s’occuper des maillots.

Source District de Maine et Loire : ICI